La sortie de Jean Yves Le Drian, ministre français des affaires étrangères sur la réforme constitutionnelle en guinée n’a pas laissé indifférent la diplomatie guinéenne. Dans un communiqué publié ce jeudi 16 janvier, le ministre Mamady Touré a tenté d’expliquer les raisons ayant conduit le chef de L’Etat à proposer une nouvelle constitution pour remplacer celle de Mai 2010 mise en place sous transition suite au coup d’état du CNDD dirigé alors par le capitaine Moussa Dadis Camara.
Voici les deux raisons, la première :
Les consultations des forces vives de la nation dirigées par le premier ministre
« Le président de la république avait instruit son premier ministre chef du gouvernement d’engager des larges consultations avec toutes les forces vives relatives sur la question d’une nouvelle constitution et sur d’autres sujets de préoccupations nationales » précise le communiqué.
La deuxième raison :
De la nécessité de respecter la souveraineté du peuple de guinée
« la République de Guinée respectueuse de la souveraineté de tous les Etats reconnaît le droit de tous les peuples du monde de faire le choix de leur avenir et de décider de leur destin. Tout comme ouverte au débat et à la contradiction propre à la démocratie, la Guinée reconnaît à chacun de ses citoyens et à d’autres le droit et la liberté de donner leurs points de vus sur n’importe quels sujets qui ne peut faire l’unanimité dans aucun pays et dans aucune société démocratique » a indiqué Mamady Touré.
Et de poursuivre : « Dans le respect des lois qui la régisse, la République de Guinée rassure tous ses partenaires que ces choix tiendront compte dans la transparence et l’équité dans la volonté du peuple seul souverain de ses engagements internationaux ». Conclu le chef de la diplomatie guinéenne.
Pour rappel, Jean Yves Le Drian, devant l’assemblée nationale de son pays a déclaré : « Nous sommes aujourd’hui particulièrement soucieux de la situation en guinée. Et nous appelons à l’apaisement et nous sommes très attentifs avec nos partenaires à l’apaisement en guinée. L’engagement du président Alpha Condé a demandé une réforme de la constitution ne paraît pas être obligatoirement partager ni par sa population ni par ses voisins ».
M.Bhoye Diallo