A la faveur d’une conférence animée ce mardi 18 février à la maison de la presse sise à Kipé, le front national pour la défense de la constitution (FNDC) a dénoncé et condamner le refus des hôpitaux publics d’apporter les premiers soins aux blessés et autres victimes des manifestations à Conakry. Ce n’est pas un secret, depuis quelques semaines, le gouvernement a interdit aux hôpitaux publics de recevoir des blessés de manifestation. Même la Croix Rouge qui transporte généralement les victimes vers les structures sanitaires, n’a pas été épargnée par le gouvernement.
Face à cette situation qui conduit souvent aux cas de morts car les victimes étant privées de premiers soins, le FNDC monte au créneau « il y a des meetings de soutiens des promoteurs du 3eme mandat qui se passent sans que ces derniers ne soient inquiétés. Alors que de l’autre côté, il y a des gens qui sont victimes de blessures très graves et qui sont actuellement refoulés dans les hôpitaux publics sur instructions du gouvernement. Le fait qu’on refuse de recevoir les victimes dans les hôpitaux, raison pour laquelle beaucoup d’entre eux succombent après deux, trois jours » a déploré Billo Bah membre du FNDC.
Pour Sékou Kondouno et ses paires, il est incompréhensible qu’un médecin se soumettre aux instructions des autorités et violé son sermon d’hypocrate « vous ferez des gens faire semblant d’appelés à la paix dans le seul but de se faire plaire au prince (allusion faite au président Alpha Condé ndlr) ou sauvegarder leurs sales intérêts » a-t-il déclaré.
Le FNDC organise depuis le 14 octobre 2019, des manifestations de rue pour s’opposer à une réforme constitutionnelle en Guinée. Déjà plus d’une trentaine de morts a été enregistrée à travers le pays.
M.Bhoye Diallo