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Décharge Dar es salam : les occupants sommés à nouveau de quitter les lieux

Fap gaz

S’achemine-t-on vers la fiabilisation du site de dar es Salam récemment déguerpi par le gouvernement. Depuis la démolition de leur habitation en mai dernier par les autorités, de nombreuses familles vivent dans des maisons de fortune exposées à toute de sorte de danger.

 

Aujourd’hui, elles sont de nouveau menacées à cause apprend -on de la construction d’une usine de traitement des ordures par une société italienne. Ils se sentent abandonnés par les autorités et réclament justice explique Mahawa Doumbouya en larmes :« Nous sommes en colère, nous nous sentons abandonnés par les autorités. Depuis la démolition de nos maisons, environ une trentaine de pères de familles est décédée laissant derrière eux des veuves et de nombreux enfants. Nous n’avons pas où aller, la location coûte chère, on te demande une avance entre 10 à 15 millions de francs guinéens, nous n’avons pas les moyens ».

Depuis quelques jours, une société italienne, a entrepris la construire de sa base vie dans le cadre de l’implantation d’une unité de traitement des ordures. Les travaux menacent de nouveau les occupants qui ont construit des maisons de fortunes sur les décombres de leurs anciennes habitations, une situation déplorable affirme Djeneba Keita, victime : « L’italien responsable des travaux a dit qu’il n’a rien à nous dire que tout a été arrangé avec le gouvernement. Ils commencent les travaux peu importe notre souffrance, ce régime est cruel ».

Des familles ont été dédommagées par le gouvernement après la démolition des lieux. Mais à date, de nombreuses familles n’ont pas réussi de l’argent et sont abandonnées à elles même, indique Moussa Soumah : « Beaucoup de familles n’ont pas été dédommagées. Les agents payeurs viennent payer une à deux familles après ils arrêtent l’opération. Dans notre lot par exemple, nous n’avons rien eu comme argent. C’est le mensonge autour de cette histoire de dédommagement ».

Aujourd’hui, les occupants du site ne savent plus que faire, ils n’ont pas où aller et disent s’en remettre à Dieu. En attendons, la construction de l’usine, ces occupants et leurs familles vivent à belle étoile.

M.Bhoye Diallo

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