L’un des défis majeurs qui se posent pour la tenue de la présidentielle du 18 octobre, est la sécurisation du processus électoral allant du vote jusqu’à la proclamation définitive des résultats. Et justement, les acteurs impliqués pour la sécurisation du processus électoral ont tenu ce vendredi 11 septembre, une rencontre à cet effet à Conakry. En toile de fond, relancer les activités de l’USSEL (Unité Spéciale de Sécurisation des Elections).
Le général Ibrahima Baldé, haut commandant de la gendarmerie et coordinateur de l’USSEL, promet de tout mettre en œuvre pour sécuriser le processus électoral et les candidats en lice.
« Faudrait que le matériel électoral soit transporté de façon très sûre, et qu’à destination, il soit bien sécurisé jusqu’au jour de son utilisation. Nous allons prendre toutes les dispositions pour empêcher cette fois-ci certains actes de vandalisme qui s’étaient passés pendant les élections législatives et référendaire. Il faut assurer la sécurité des itinéraires, la sécurité des lieux des meetings, et même s’il y a des problèmes, il faut assurer la sécurité des sièges » a-t-il déclaré.
De son coté, Kabinet Fofana, le président de la CENI, insiste sur le respect des textes de loi et le droit des citoyens.
« En sécurisant le processus, vous ne pouvez pas vous permettre à violer le droit des citoyens guinéens. La mission principale, c’est de sécuriser le processus électoral. Mais à côté, il y a d’autres missions. La première, c’est le maintien de la paix pendant le processus électoral avant, pendant et après. Egalement, assurer la protection des hommes et de leurs biens pendant les trois phases », a insisté Kabinet Fofana.
Les agents composés de gendarmes, de polices et autres fonctionnaires, seront déployés sur le terrain pour la réussite de leur mission de sécurisation du processus électoral.
Bangaly Soumah