Plusieurs chefs d’États ont pris part à la cérémonie d’investiture de Roch Marc Christian Kaboré, réélu président du Burkina Faso pour un second mandat le 22 novembre.
« Je resterai attentif aux préoccupations de l’ensemble de mes compatriotes, surtout en ce qui concerne la réconciliation nationale, la paix et la sécurité, gages de toute action de développement », a déclaré Roch Marc Christian Kaboré lors de son investiture, dont la cérémonie s’est déroulée dans la matinée du 28 décembre en présence d’une dizaine de chefs d’État.
Les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest à Ouaga
C’est dans un Palais des Sports de Ouaga 2000 au public clairsemé, en raison des contraintes imposées par la pandémie de coronavirus, qu’il s’est adressé aux 1 200 invités triés sur le volet. Tous masqués, ils ont été tenus de respecter scrupuleusement les consignes sanitaires, en raison de la flambée de nouvelles contaminations observée dans le pays, avec près de 3 000 nouveaux cas enregistrés depuis le début de décembre.
Une dizaine de chefs d’État d’Afrique de l’Ouest ont effectué le déplacement à Ouagadougou. Depuis dimanche, l’aéroport de la capitale bukinabè a été le théâtre d’un véritable ballet aérien d’avions présidentiels.
Au premier rang des personnalités présentes pour l’occasion, l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Ghanéen Nana Akufo Addo, le Guinéen Alpha Condé, le Bissau Guinéen Umaro Sissoko Embaló, le Libérien George Weah, le Mauritanien Mohammed Ould El Ghazouani, le Nigérien Mahamoudou Issoufou, le Sénégalais Macky Sall, le Tchadien Idriss Déby Itno et le Togolais Faure Gnassingbé. Une forte présence de ses pairs que Roch Marc Christian Kaboré n’a pas manqué de saluer lors de son discours.
Le président de la transition au Mali, Bah N’Daw, était pour sa part représenté par son Premier ministre, Moctar Ouane. Arrivé le 27 décembre, le Premier ministre Malien a été reçu par son hôte. À l’issu des échanges, il a déclaré être « très heureux de cette belle leçon de démocratie que le Burkina vient d’administrer à l’ensemble du continent à travers la préparation, l’organisation, le déroulement et l’issue des scrutins présidentiel et législatif ».
Source Jeune Afrique