Les premiers mots d’Amadou Diouldé Diallo, journaliste sportif et historien, étaient très attendus après sa libération ce mercredi 19 mai, par le tribunal de première instance de Dixinn. Et comme il fallait s’y attendre, le doyen a fait savoir que la prison est une école et qu’il va continuer de défendre ses convictions jusqu’à son dernier souffle.
« Je suis content d’être aller en prison. C’est l’avant-dernière épreuve d’un homme avant sa mort. La prison est une école qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Un homme qui subit une telle épreuve doit respect à ceux qui l’ont déjà subi, connu et également s’incline devant la mémoire de ceux qui ont perdu leurs vies en prison, être solidaire et compatir à la famille qui ont perdu la vie en prison. Assurez-vous encore une fois que mes convictions, je les défendrai jusqu’à mon dernier souffle », a déclaré Amadou Diouldé sous le coup de l’émotion.
Il a exprimé aussi sa reconnaissance à l’endroit de la corporation et des soutiens : « je remercie ma famille, ma belle belle-famille, la presse, Reporter sans frontières (RSF), l’association internationale de presse sportive, mes avocats, tous ceux qui de façon anonyme ont contribué dans le strict respect de la loi L002 ».
Il conclut avec cette invite : « nous devons nous battre pour la maintenir, nous battre pour la consolider parce que c’est elle qui constitue notre défense face au pouvoir public, c’est extrêmement important ».
Bangaly Soumah