Le président de la république Alpha Condé, a procédé ce mercredi 16 juin 2021, au lancement officiel du chemin de fer Dapilon-Santou long de 125 Km, situé dans la région administrative de Boké. Une gigantesque et stratégique infrastructure ferroviaire réalisée par le consortium SMB Winning et qui entre dans le cadre de l’exploitation et de l’acheminement du minerai de bauxite. Ledit chemin de fer est composé de 21 ponts, deux tunnels, 128 ponceaux et six stations pour un cout d’investissement de près de 700 millions de dollars.
La cérémonie inaugurale a mobilisé les autorités locales, les acteurs et investisseurs miniers et bien d’autres personnalités. Dans son discours de circonstance, le Chef de l’Etat, a félicité le Consortium pour les investissements et son apport pour le développement socioéconomique de la Guinée. Il a illustré ses propos par la réalisation de la ligne du chemin de fer Dapilon-Santou qui va permettre sans nul doute de créer des emplois et surtout faciliter le transport de la bauxite.
A rappeler que ce projet de construction a duré pendant deux ans et plusieurs ouvrages ont été réalisées à savoir des ponts et des tunnels. C’est la première voie ferrée moderne construite en Guinée depuis les années 70. Elle va relier les sites miniers de l’exploitation de la bauxite du consortium.
A propos du projet (chemin de fer Dapilon-Santou)
La réalisation du chemin de Fer Dapilon-Santou est un succès technique, démontrant la capacité des équipes du consortium SMB-Winning à construire de grands projets d’infrastructures.
Cette ligne de Chemin de Fer Dapilon-Santou est la première voie ferrée moderne en Guinée depuis près d’un demi-siècle. Situé dans les régions de Boké et de Kindia, ce chemin de fer sera au départ spécialement dédié au transport lourd de minerai. Avec une longueur totale de 125 km et 5 stations, cette ligne ferroviaire est un nouvel axe de développement régional qui servira les zones de Santou et Houda, et constituera également une infrastructure importante pour les autres compagnies minières le long de cet axe.
Seydouba Bangoura, envoyé spécial