Si aucun cas de la fièvre Ebola n’est rapportée à la dernière minute, les autorités sanitaires guinéennes et l’OMS devraient annoncer samedi 19 juin 2021, la fin de l’épidémie d’Ebola réapparue fin janvier en région forestière dans le district de Gouecké.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les autorités sanitaires guinéennes ont mis en exergue jeudi la rapidité avec laquelle, sauf mauvaise nouvelle d’ici à samedi et malgré la concomitance avec la pandémie de Covid-19, les services de santé sont venus à bout de la contagion depuis la mort d’une infirmière fin janvier dans la région de Nzérékoré (Sud-Est), par rapport à 2013-2016.
L’épidémie était partie à l’époque de cette même Guinée forestière. Elle s’était propagée au Liberia et à la Sierra Leone voisins. Entre fin 2013 et 2016, la pire épidémie au monde depuis l’identification du virus en 1976 avait tué plus de 11.300 personnes, principalement en Guinée (2.500 morts), au Liberia et en Sierra Leone, trois des pays les plus pauvres au monde. Un bilan sous-évalué de l’aveu même de l’OMS.
En 2021, Ebola a causé cinq décès depuis qu’une infirmière et un certain nombre de témoins de son enterrement le 1er février à Gouéké ont succombé, a-t-on appris auprès du bureau de l’OMS en Guinée ; 23 cas de contamination ont été notifiés, dont 16 confirmés et 7 probables.
Après avoir, suivant les règles internationales, officiellement déclaré l’état d’épidémie le 14 février, la Guinée devrait atteindre vendredi les 42 jours sans nouveau cas, soit deux fois la durée maximale d’incubation, seuil fixé pour la déclaration de fin d’épidémie.
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