Économie : Bah Oury assure que le Simandou “ offrira aux citoyens l’espoir d’un avenir prospère… ”
Après des décennies de vicissitudes, les travaux d’exploitation et de valorisation du mégaprojet minier Simandou avancent lentement mais sûrement.
Excuté par le consortium de géants miniers et de la métallurgie dont Rio Tinto, SIMFER, China Baowu Steel Corp, Winning Consortium Simandou (WCS), le projet Simandou qui associe le développement des infrastructures ferroviaires et portuaires, va transformer l’économie guinéenne dans ses fondements avec à la clé la stimulation de la croissance économique et la création des milliers d’emplois entre autres.
Et justement, en conférence de presse ce vendredi 10 mai 2024, à Conakry, le premier ministre de la transition Bah Oury, est revenu sur l’impact futur du Projet Simandou. Il a souligné l’importance cruciale de ce mégaprojet pour la transformation économique de la Guinée dans les années à venir.
« Les efforts actuels pour redresser notre économie vont bientôt porter leurs fruits, offrant à nos citoyens l’espoir d’un avenir prospère. Le projet Simandou est aujourd’hui le plus grand projet minier au monde. La construction du Transguinéen est en cours, représentant des investissements colossaux qui transcendent le secteur minier. Le corridor du Transguinéen deviendra un axe économique majeur, avec la naissance de nouvelles villes et l’attraction démographique vers ces zones économiquement privilégiées. Nous nous préparons activement pour l’avenir de cette région, qui promet d’être un pôle d’attraction économique majeur, favorisant l’implantation d’unités industrielles et l’essor du secteur privé. Il est essentiel que nos concitoyens saisissent cette opportunité et se préparent à participer activement à cette évolution », a déclaré le successeur de Dr Bernard Goumou.
A préciser que, Simandou est un projet d’ancrage d’exploitation des minéraux en Guinée, pour un coût estimatif 20 milliards de dollars. Il comporte trois composantes principales :
– Un minerai de fer de 95 millions de tonnes par an à pleine production ;
– Un chemin de fer trans-guinéen à environ 670 km de la concession à la côte; et
– Un nouveau port en eau profonde au sud de Conakry, dans la préfecture de Forécariah.
Bhoye Diallo