Lors d’une conférence de presse animée le 10 mai 2024, le premier ministre Bah Oury, a laissé entrevoir un éventuel report du retour à l’ordre constitutionnel initialement prévu en décembre 2024, sur la base du chronogramme dynamique conclu avec la Cédéao.
Cette sortie du premier ministre a suscité un levé de bouclier au niveau des acteurs sociopolitiques. Dans un communiqué publié ce samedi 18 mai 2024, l’Alliance nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD), une coalition politique dirigée par Cellou Dalein Diallo, dénonce le non respect des engagements pris par le CNRD et prévient que tout glissement du calendrier de la transition exposera le pays à des risques majeurs.
« L’ANAD dénonce vigoureusement le renoncement de la Junte aux engagements auxquels elle a librement souscrit devant le peuple de Guinée, la CEDEAO et la communauté internationale.
L’ANAD déplore avec gravité cet état de fait synonyme de parjure qui viole le fondement même de la Transition. En toute responsabilité, l’ANAD prévient que le report du retour à l’ordre constitutionnel aura pour conséquence la perte de toute légitimité à la Junte de diriger la Transition et exposera notre pays à des risques majeurs.
En tout état de cause, L’ANAD réitère sa ferme opposition à toute modification de la durée de la transition convenue avec la CEDEAO », martele l’ANAD.
Par ailleurs, ce bloc politique a mis en garde la junte au pouvoir : « en cas de refus de la junte d’accéder à cette revendication, l’ANAD exigera la mise en place d’une transition civile pour organiser le retour à l’ordre constitutionnel ».
Merci de lire ci-dessous le communiqué de L’ANAD :
Bhoye Diallo