La disparition du griot Mory Djely Deen Kouyaté, véritable icône de la musique Africaine en générale et celle de la Guinée en particulier, plonge les acteurs de la culture guinéenne dans une profonde tristesse. C’est le cas notamment de l’artiste regaeman Élie Kamano qui a rendu un vibrant hommage au défunt qu’il a connu et côtoyé depuis de longues dates.
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“ Il saigne, oh oui il saigne, mon cœur saigne ce matin parce qu’elle a encore fait parler d’elle.
Elle c’est la mort, elle finît toujours par triompher de son corps à corps, elle ne nous laisse aucune échappatoire parce qu’elle est jalouse des belles âmes parfois à tort. Ohh oui !!
Elle éteint les fleurs les plus belles, les voix les plus grandes, les noms les plus célèbres, les hommes les plus stoïques et les plus inébranlables.
Elle vient d’endeuiller le peuple de Guinée en général, et le monde culturel en particulier.
C’est le jour ou le monde entier a choisi pour fêter la musique, qu’elle a choisi pour frapper l’une des plus grandes voix de la musique mandingue.
Véritable virtuose de la composition et de la scène, il a fait preuve d’ipséité durant toute sa carrière en représentant dignement son pays qui lui tenait tant à cœur partout dans le monde entier.
Le BELEBELE BA de notre musique a passé larme a gauche sans finir sa mission et sans demander la permission des mélomanes Africains qui dévorent sa musique depuis des générations.
Merci chef, pour tout le service rendu à la musique Africaine en général et celle guinéenne en particulier.
Bravo chef, le peuple attend ton corps pour te rendre un dernier et vibrant hommage.
Merci Mory Djely Deen Kouyate !!
Que ton âme repose en parfaite paix dans le royaume céleste de Dieu.
Toutes mes condoléances à toi Djene Deen Kouyate, soies fière de ton père, il a écrit une des pages les plus belles et les plus mélodieuses de son époque”.
Bhoye Diallo