En Guinée, le “référendum” sera-t-il organisé fin 2024 ? Le Ministre Ousmane Gaoual laisse plané le doute…
En conférence de presse ce jeudi 25 juillet 2024, à Conakry, le Ministre porte-parole du Gouvernement a laissé plané le doute quand à l’organisation du référendum d’ici la fin 2024, un engagement pourtant pris par le Chef de l’Etat, Général Mamadi Doumbouya.
L’actuel Ministre des transports Ousmane Gaoual Diallo et porte-parole du Gouvernement, assure que les autorités de la transition travaillent à ce que le référendum se tienne dici la fin de l’année 2024. Cependant, il a laissé plané le doute que si des éléments du contexte justifient un report du référendum, alors le gouvernement tirera toutes les conséquences.
« Le retour à l’ordre constitutionnel est enclenché. Ça veut dire que nous travaillons pour doter notre pays de constitution. Après, il y aura des élections. Nous avons des objectifs qui sont assignés que j’ai déclinés sur trois rubriques à savoir : le social, l’économique et la politique. Si nos objectifs sont atteints, la transition prendra fin. Il faut que les gens arrêtent de nous dire : c’est quand ? (…) Nous sommes dans la projection l’organiser ce référendum en fin d’année. Il n’y a pas d’élément contraire jusqu’à présent. Maintenant, si les éléments du contexte justifient que ça soit remis à l’année prochaine, mais ça sera remis à l’année prochaine. J’ai toujours soutenu l’idée qu’il y a personne qui détient un fouet derrière la Guinée pour dire : fais ça ! Ce n’est pas comme ça que ça marche. Un État s’organise en fonction de ses propres moyens, des paramètres pour avancer », a déclaré Ousmane Gaoual Diallo.
Présent également à ladite conférence de presse, le Général Amara Camara, secrétaire Général de la Présidence, a laissé entendre que l’accord dynamique scellé avec la Cédéao peut-être revu à tout moment car ne donnant pas une date limite pour la fin de la transition en Guinée.
La sortie de ces deux personnalités du gouvernement va sans doute susciter des interrogations au sein de l’opinion sur la volonté ou pas de la junte au pouvoir, d’organiser les élections pour acter le retour à l’ordre constitutionnel.
Bhoye Diallo