À deux semaines de la convention nationale du parti démocrate, la vice-présidente a recueilli le soutien de plus de la moitié des délégués pour son investiture.
Kamala Harris est bien partie pour devenir la première femme noire et la première personne d’origine asiatique à mener un « ticket présidentiel » pour un parti majeur aux États-Unis. La vice-présidente a déjà reçu le soutien de plus de 2 350 délégués démocrates sur les quelque 4 000 qui votent en ce moment et jusqu’à lundi dans le cadre d’un scrutin virtuel.
Une procédure qui est en réalité une simple formalité, mais un pas de plus pour Kamala Harris dans sa course à la Maison-Blanche. « Je suis honorée d’être la candidate du Parti démocrate pour la présidentielle des États-Unis. Le 5 novembre est dans 95 jours. Nous allons remporter cette élection ! », a affirmé Kamala Harris. Elle acceptera officiellement cette investiture après la clôture du scrutin lundi, et la célébrera lors d’une grande soirée à la convention démocrate, prévue à Chicago, mi-août.
« Cela ne va pas être facile, mais nous allons y arriver. Et en tant que votre future présidente, je sais que nous sommes à la hauteur pour cette bataille », a-t-elle lancé dans une intervention téléphonique retransmise lors d’un événement de campagne.
Dans ce duel de haute voltige, la démocrate part avec un avantage financier conséquent. L’équipe de campagne de Kamala Harris a annoncé avoir récolté 310 millions de dollars en juillet, plus du double des fonds recueillis par Donald Trump, un montant en grande partie engrangé depuis que la vice-présidente a remplacé Joe Biden pour l’élection de novembre, rapporte l’AFP.
La vice-présidente américaine doit maintenant désigner son colistier. Le gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, mais aussi le sénateur de l’Arizona Mark Kelly semblent s’imposer comme les favoris. La décision de Kamala Harris pourrait tomber à tout moment.
AFP