Avant-projet de nouvelle constitution : Ces dispositions du texte que l’Union Sacrée n’approuvent pas…
Les membres de l’Union sacrée des Forces Vives de Guinée étaient face à la presse ce mardi 27 août 2024, à la maison de la presse sise à la minière. Objectif, faire part de leurs observations et recommandations concernant l’avant-projet de nouvelle Constitution récemment présenté par le Conseil National de la Transition, organe législatif de transition.
Cette conférence de presse de l’Union sacrée, un bloc hétéroclite composé de partis politiques et de structures de la société civile, intervient quelques jours après la tenue de l’atelier de lecture de l’avant-projet de nouvelle constitution organisé par le CNT les 19, 20 et 21 août 2024, dans la préfecture de Kindia.
D’entrée, l’Union sacrée a salué la démarche du CNT tout en réaffirmant son engagement à participer au débat politique national pour une transition apaisée et inclusive.
Cependant, elle n’approuve pas certaines dispositions du texte tout en formulant de fortes recommandations à l’endroit du CNT pour améliorer le texte qui sera soumis à un référendum d’ici la fin de l’année.
Voici à propos les recommandations formulées :
– Le caractère imprescriptible des crimes économiques et financiers à inscrire dans le préambule;
-Accorder un statut officiel aux langues nationales;
– Garantir le multipartisme et le financement annuel des Partis politiques bien que mentionnée dans la charte des Partis politiques comme disposition constitutionnel:
Constitutionnaliser la date de tenue de toutes les élections en République de Guinée;
– Nous recommandons l’élection à tous les postes au sénat;
– Nous demandons l’abrogation des dispositions de l’article 204 relative aux lois d’amnisties et leur renvoi dans une loi organique;
– Nous recommandons la mise en place d’un organe transitoire indépendant pour l’organisation des élections pendant la transition-en- lieu et place du MATD;
– Introduire les dispositions des articles 46,55 et 65, de la charte de la transition;
Encadrer la candidature indépendante sur l’aspect académique et les limiter aux élections locales.
Bhoye Diallo