L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a annoncé samedi 5 octobre, lors du XIXe Sommet de la Francophonie au Grand-Palais à Paris, l’adhésion de cinq nouveaux membres au sein de l’organisation, passant de 88 à 93 États et gouvernements. Ces nouveaux arrivants sont le Chili, l’État allemand de la Sarre, la Nouvelle-Écosse, l’Angola et la Polynésie française. « Notre organisation modernisée a su prouver qu’elle gagnait chaque jour en attractivité et influence », a souligné Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’OIF, lors de son discours de clôture.
Par ailleurs, dans un entretien à l’AFP, Louise Mushikiwabo a réfuté toute domination de l’organisation par la France. « La Francophonie n’est pas la Françafrique et la Francophonie n’est pas la France », a-t-elle asséné.
Si l’influence diplomatique de l’OIF semble avoir une portée limitée à l’échelle mondiale, cela se caractérise aussi par l’absence d’intervention sur certains conflits. « La francophonie n’est pas les Nations unies, elle n’a pas de troupes de maintien de la paix », souligne la porte-parole de la Secrétaire générale Louise Mushikiwabo, Oria K. Vandeweghe, interrogée par TV5MONDE.
En Afrique de l’Ouest, l’action de l’OIF semble plus volontariste à l’égard de ses membres. À l’instar d’autres organisations régionales, elle a sanctionné des pays qui ont connu un coup d’État militaire. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont suspendus des instances de l’organisation jusqu’à nouvel ordre.
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