Depuis hier lundi 28 octobre 2024, la 13ème édition du Forum international des femmes entreprenantes et dynamiques (FIED) se tient à Conakry sur le thème « rôle des femmes dans la promotion de l’économie africaine ». Au total, 7 panels sont prévus pour les 3 journées de cette 3ème journée avec des participantes venues de plusieurs pays d’Afrique et du monde.
Ce mardi 29 octobre, l’impulsion des femmes et le rôle de celles à l’économie africaine était au menu d’un panel. Durant ce panel qui a connu la participation de hauts cadres et des cheffs d’entreprise, les discussions ont notamment mis en lumière les obstacles qui freinent l’épanouissement économique des femmes.
Prenant la parole à cette occasion, l’ancienne ministre de l’Industrie et du Commerce de la Centrafrique et, par ailleirs présidente du Comité scientifique du FIED Mme Mouliom Roosalem Marlyn a affirmé que pour transformer les richesses africaines en véritable capital, <<il y a la nécessité d’une meilleure connaissance des cadres législatifs existants >>. Elle a ensuite appelé à une plus grande implication des femmes en politique.
Également panéliste, Mme Fatou Baldé Yansané, cheffe d’entreprise a partagé son expérience en plaidant pour l’éducation des femmes. Pour elle, il s’agit d’un levier essentiel pour relever les défis économiques même si elle a, par ricochet, déploré << le faible recours au système bancaire par les femmes >>. Ce qui est, a-t-elle ajouté, un frein à leur indépendance financière et à leur capacité d’investissement.
Pour sa part, Alassane Ba, économiste de son état et représentant adjoint du PNUD, a abordé les statistiques préoccupantes. Il a ainsi affirmé que les femmes, majoritairement touchées par la pauvreté, peinent à accéder aux mêmes opportunités que les hommes. Il, par ailleurs, appelé à des réformes pour éliminer les préjugés persistants et favoriser l’égalité des chances.
Durant le panel de ce mardi, plusieurs solutions ont été proposées pour promouvoir l’impulsion des femmes. L’accent a, ainsi, été mis sur la formation à l’entrepreneuriat, l’accompagnement bancaire et l’investissement dans l’éducation des jeunes filles. Tous, à l’estrade du chapiteau by Israël, se sont accordés à affirmer que les politiques sensibles au genre et un renforcement des institutions en faveur de la parité sont << cruciaux pour créer un environnement propice à l’épanouissement des femmes >>.
Bhoye Diallo
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