
On en sait un peu sur les raisons de l’arrestation par des gendarmes à la frontière de Pamelap ce jeudi 26 décembre 2024, d’Aliou Bah, leader du Mouvement Démocratique Liberal (MoDeL). Selon son parti, Aliou Bah a été mis aux arrêts pour des faits ‘’d’offenses au Chef de l’Etat’’ et placé en garde en vue dans les locaux de la Direction des Investigations de la Gendarmerie Nationale.
Après son arrestation à la frontière de Pamelap, alors qu’il se rendait à Freetown pour des raisons personnelles, Aliou Bah a été conduit sous bonne escorte à la Direction des Investigations de la Gendarmerie Nationale, où il a été longuement auditionné rapporte son parti dans un communiqué publié ce vendredi 27 décembres 2024.
A l’issue de cette audition en présence de son avocat Me Pépé Antoine Lamah, l’officier en charge de l’enquête a fait savoir qu’il lui est reproché des faits ‘’d’offenses au Chef de l’Etat’’, et décider de le placer en garde à vue.
Pour le MoDeL, Aliou Bah est un prisonnier de ses opinions. Son seul “crime” réside dans ses critiques à l’encontre de l’État, notamment sur la gestion de la recrudescence des phénomènes de kidnapping et de disparitions forcées.
Le parti déplore les conditions de détention auxquelles il est soumis et qu’il reste serein et confiant et que son engagement en faveur de la justice et de la vérité demeure intact et inébranlable.
Par ailleurs, le parti précise que certaines personnes de son entourage, dont Aliou Sow, chef de protocole, ainsi que son chauffeur, ont été libérées.
A suivre !
Bhoye Diallo