Incendie à Dabondy : Une victime évoque l’origine du sinistre qui a ravagé plusieurs ateliers de menuiserie…

Un grave incendie survenu à Dabondy-bas-fond, ce mercredi 12 février 2025, a ravagé plusieurs ateliers de menuiserie et maisons de fortunes situés dans la zone du sinistre. Le feu qui s’est déclaré vers 4h du matin, a pris de l’ampleur au fur et à mesure, créant un vent de panique et perturbant la circulation dans les deux sens de la route Niger.
Selon les premiers constats, de nombreux ateliers de menuiserie ont été réduits en cendre par l’ampleur des flammes, sans occulté les maisons de fortunes et stock de bois. A cela s’ajoute, les pertes financières subies par les victimes. C’est le cas notamment de Soriba Soumah, menuisier et propriétaire d’un atelier dont le contenu est parti en fumée. Sur un ton piteux, il explique avoir tout perdu dans l’incendie.
« Je dormais quand ma femme m’a réveillé en me disant que mon ami menuisier aussi de son état, l’a appelé pour m’informer qu’un incendie est en cours au niveau de nos ateliers. Alors, je suis parti et le constat est triste, le feu a ravagé plusieurs ateliers et leurs contenus dont le mien. Dans mon atelier, j’avais un stock de bois, 9 armoires, 8 lits, 2 bibliothèques, des coiffeuses, 7 tables de bureaux qui sont tous parti en fumée. Et là, je ne parle même pas des mes outils de travail et autres objets de valeurs. J’ai tout perdu et je ne pourrai pour l’instant estimé la valeur financière des pertes, c’est des millions et des millions », a-t-il expliqué au bout du fil.
Poursuivant, il souligne avoir deux femmes et 7 enfants tous scolarisés. Désormais sa vie de père de famille a basculé suite à l’incendie qui a ravagé son atelier ou il gagnait paisiblement sa vie : « ça va être difficile et les charges familiales sont énormes. Comment je vais faire pour nourrir ma famille et payer la scolarité de mes enfants ? Lorsque cet atelier fonctionnait j’arrivais vraiment à m’en sortir un peu. Désormais tout a basculé, j’en remet à Dieu ! », a déclaré Soriba Soumah en larmes.
Concernant les causes de l’incendie, Soriba Soumah écarte la thèse d’un court-circuit. Il évoque plutôt des cendres provenant des fourneaux servant de préparation jetés par les femmes vendeuses de riz dans des poussières de bois, toute chose à l’origine du feu.
Bhoye Diallo