Guinea forum
Bann grenier

Ousmane Gaoual s’attaque à l’écrivain Tierno Monénembo…

Fap gaz

L’écrivain guinéen Tierno Monénembo connu pour sa plume acerbe et critique et très respecté dans le monde littéraire ne cesse de multiplier les écrits pour exprimer son opinion de vue sur la situation socioéconomique de la Guinée, plongée dans une transition militaire amorcée en 2021.

Et décidemment, la récente tribune de l’écrivain intitulée : Cette vermine d’intelligentsia guinéenne !, ou il dénonce l’élite guinéenne versatile et portée par les intérêts personnels et démagogiques, a suscité de nombreuses réactions et commentaires.

En réaction à cette tribune de Tierno Monénembo, Ousmane Gaoual Diallo, ministre porte-parole du gouvernement n’est pas parti du dos de la cuillère pour s’attaquer à l’écrivain en des termes plus ou moins cohérents. Dans un post sur compte X, l’actuel ministre des transports contre-attaque.

« Quand un écrivain prend la plume, les mots dépassent souvent la personne. Ils touchent à l’histoire, à la mémoire, à la douleur collective. Ils réveillent, parfois blessent, souvent divisent. Ce n’est pas nouveau : la critique intellectuelle est un pilier de toute société vivante. Elle interroge, elle dérange, et parfois elle simplifie. Mais elle ne dit pas tout. Certains choisissent la radicalité des mots, d’autres prennent le risque de faire, d’agir, de tenir les institutions, malgré les contradictions. La Guinée a besoin des deux à condition que l’exigence ne devienne pas mépris, et que la lucidité n’efface pas le réel. », a écrit Ousmane Gaoual Diallo.

Lisez-le post :

On a lu, on a vu, et surtout: on a entendu.
Quand un écrivain prend la plume, les mots dépassent souvent la personne. Ils touchent à l’histoire, à la mémoire, à la douleur collective. Ils réveillent, parfois blessent, souvent divisent.
Ce n’est pas nouveau: la critique intellectuelle est un pilier de toute société vivante. Elle interroge, elle dérange, et parfois elle simplifie. Mais elle ne dit pas tout.
La Guinée n’est pas un bloc figé dans ses blessures. Elle est aussi faite d’efforts silencieux, de luttes pour l’équilibre, de mémoire qu’on construit au lieu de subir. Ce pays a connu la verticalité du pouvoir, oui. Mais il connaît aussi aujourd’hui les lignes de rupture, de dialogue, de réinvention.
Certains choisissent la radicalité des mots, d’autres prennent le risque de faire, d’agir, de tenir les institutions, malgré les contradictions. La Guinée a besoin des deux à condition que l’exigence ne devienne pas mépris, et que la lucidité n’efface pas le réel.
La responsabilité n’est pas seulement dans les livres. Elle est dans les choix quotidiens, dans les voix qu’on écoute aussi, y compris quand elles dérangent.
Alors non, on ne répondra pas à une personne. On répondra à un enjeu plus grand: comment raconter un pays, sans trahir sa complexité? Comment faire avancer, sans mépriser ? Comment critiquer, sans réduire ?
La Guinée vaut plus que des formules. Elle mérite un regard lucide. Et elle continuera, malgré tout, à se raconter elle-même.
Convergencegn.com 

Facebook Comments
Vous pourriez aussi aimer