
Le samedi 14 juin 2025, l’Olympia de Paris s’est transformé en temple du reggae sous l’impulsion d’un Takana Zion au sommet de sa forme. Plus qu’un concert, c’était une célébration vibrante d’une identité musicale enracinée entre Conakry et Kingston.
Dès son apparition, Takana Zion a capté l’attention par son charisme et son énergie scénique. Drapé avec sobriété, il a livré un concert sans fausse note au grand bonheur du public qui a fait le déplacement. Sa voix, à la fois rugueuse et caressante, a porté des textes forts, entre spiritualité, justice sociale et espoir.
Soutenu par un orchestre, entre groove maîtrisé et cuivres enflammés, il a revisité ses plus grands titres de Rasta Government à Black Woman dans un mélange musical impressionnant. Chaque morceau résonnait comme une onde de choc, mêlant racines africaines, pulsations jamaïcaines et engagement profond.
Face à lui, un public conquis, uni dans une ferveur rare, chantait, vibrait, levait les mains. L’artiste, généreux, prenait le temps d’échanger, de témoigner, de fédérer. Et l’Olympia vibrait à l’unisson, porté par la qualité de la prestation de Zion. Bref, Takana Zion n’a pas seulement conquis Paris : il a tout simplement montré l’immensité de son talent.
Bhoye Diallo