
Charles Wright, le ministre de la justice et des droits de l’homme, a rencontré ce lundi 6 février 2023, les services de sécurités qui sécurisent le procès du massacre du 28 septembre 2009, sous la junte militaire dirigée alors par le capitaine Moussa Dadis Camara.
Devant les agents massivement mobilisés, Charles Wright n’ai pas parti du dos de la cuillère pour dire qu’il ne payera aucun franc tant qu’il ne voit pas clair dans la gestion des effectifs.
« Je paierai aucun franc à quelque agent qu’il soit d’ici, pour dire qu’il va venir faire son travail. Je ne paierai aucun franc, vous êtes des agents payés par l’Etat, vous avez été affectés ici, c’est pour la sécurisation, je ne paierai aucun franc à qui que ce soit (…), Cela fait trois (3) semaines j’attends qu’on me dise qui perçoit l’argent et en tant que ministre, je ne paierai pas tant que je n’ai pas cette situation », a indiqué le ministre Charles Wright.
Le garde des sceaux a déploré le flou qui entoure l’effectif et la donation en carburant des véhicules de sécurité : « l’effectif qu’on m’a remonté avant le procès au niveau de la gendarmerie et la police, est de 750 personnes et 53 véhicules par jour. Juste pour carburer les 53 véhicules qui ne sont même pas ici, cela coûte au département par semaine 300 millions francs guinéens. Je ne vais pas mettre le carburant pour le procès du 28 septembre et qu’on fasse une opération ailleurs », a conclu Charles Wright.
Bhoye Diallo