
Les régimes militaires dirigés par Assimi Goïta au Mali, Ibrahim Traoré au Burkina Faso et Abdourahamane Tiani au Niger ont signé samedi une charte établissant une alliance défensive.
Cette « Charte du Liptako-Gourma » créé « l’Alliance des États du Sahel » (AES), a écrit sur X (ancien Twitter), le chef de la junte au Mali, Assimi Goïta. Son but est « d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle », a-t-il souligné. La charte prévoit (art. 6) que « toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité du territoire d’une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties et engagera un devoir d’assistance et de secours de toutes les parties, de manière individuelle ou collective, y compris l’emploi de la force armée pour rétablir et assurer la sécurité au sein de l’espace couvert par l’Alliance ».
L’organisation ouest-africaine a plusieurs fois brandi la menace d’une intervention armée et a imposé de lourdes sanctions économiques au Niger.
Or, le Burkina et le Mali voisins estiment qu’une opération militaire contre leur pays serait une « agression illégale et insensée » et ont promis une « riposte immédiate » à toute agression.
Source jeuneafrique et france24