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Au Gabon, l’élection présidentielle aura lieu en août 2025 

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La junte au pouvoir depuis la chute d’Ali Bongo Ondimba a dévoilé les grandes lignes de son calendrier, lequel demeure pour l’instant provisoire.

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a finalement communiqué sur son calendrier. C’est le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole de la junte, qui a fait l’annonce sur la télévision publique gabonaise le 13 novembre, plus de deux mois après le coup d’État militaire qui a démis Ali Bongo Ondimba de ses fonctions. Avec une date de fin pour la transition : août 2025, soit deux ans après le putsch, lors d’une nouvelle élection présidentielle. 

Grandes étapes

Proche du président Brice Clotaire Oligui Nguema, le colonel a listé les grandes phases du chronogramme de la transition. Le texte, adopté en conseil des ministres, « est une étape essentielle » de la transition, a indiqué Ulrich Manfoumbi Manfoumbi. Énumérant les étapes déjà opérées, à savoir une « rencontre avec les forces vives de la nation » et la recomposition des institutions, le CTRI a donné les grandes lignes des mois à venir. La junte a déjà commencé à réceptionner les contributions de la population gabonaise, dans une opération qui doit durer jusqu’au 30 novembre.

En janvier 2024, un rapport sera remis et enrichi, avant qu’une « synthèse finale » soit adoptée. Un nouveau dialogue national inclusif, dirigé par l’archevêque de Libreville, sera organisé et l’Assemblée nationale de transition, nommée en septembre, sera transformée en Chambre constituante. Un an avant l’élection présidentielle, une première version de la nouvelle loi fondamentale gabonaise sera présentée.

Elle sera soumise à référendum en octobre 2024. L’année 2025 sera ensuite consacrée à l’organisation du scrutin : réforme du code électoral, révision des listes, « distribution des cartes d’électeurs » et, enfin, le scrutin. « Le CTRI réaffirme son engagement à garantir un processus transparent, efficace et inclusif », a insisté Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

Ce calendrier devra être validé lors du dialogue national inclusif, qui doit débuter en avril 2024 – il est donc susceptible d’être encore amendé. Jusque là, les militaires au pouvoir étaient restés très vagues quant à l’organisation d’un nouveau scrutin présidentiel.

Source Jeune Afrique

 

 

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