A l’issue d’une rencontre ce mardi 30 janvier 2024, à la bourse du travail, le mouvement syndical exprime sa solidarité à la presse et interpelle les autorités de la transition, a libéré immédiatement et sans condition, Sekou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat Professionnel de la Presse de Guinée (SPPG), placé sous mandat de dépôt à la maison pour “participation à une manifestation non autorisée sur la voie publique et diffusion de production de données de nature à troubler l’ordre public ».
« L’heure est grave, extrêmement grave pour le mouvement syndical guinéen. Le socle de tous nos agissements, c’est la liberté d’expression qui nous permet d’être des leaders syndicalistes représentants des travailleurs. C’est pourquoi les centrales syndicales se sont réunies. Unanimement, nous avons décidé de demander au Gouvernement guinéen de libérer immédiatement et sans conditions notre camarade pendessa. Immédiatement j’insiste, pour la paix et sécurité dans notre pays », a déclaré Abdoulaye Sow, secrétaire général de l’USTG.
Poursuivant, le camarade Abdoulaye Sow, a précisé que: « Nous ne sommes pas des partis politiques, nous ne sommes pas des va–t’en guerre, nous sommes des syndicalistes épris de paix et de liberté. C’est pourquoi nous avons pris conscience de la gravité de la situation. Nous demandons sous l’opinion nationale et internationale pour que notre camarade soit immédiatement libéré et cela sans conditions. Pour nous, il n’à rien fait, il n’a fait qu’exprimer sa pensée en tant que syndicaliste», a t-il lancé.
Incarcéré depuis le 22 janvier 2024, le procès de Sekou Jamal Pendessa s’ouvre ce mardi 30 janvier 2024, devant le Tribunal de première instance de Dixinn, apprend-t-on.
Bhoye Diallo