Le RPG Arc-en-ciel a tenue son assemblée hebdomadaire ce samedi, 27 juillet 2024 à son siège à Gbessia. Au centre des communications, la conférence de presse co-animée jeudi dernier par les porte-paroles de la Présidence, Général Amara Camara et celui du Gouvernement guinéen, Ousmane Gaoual Diallo.
Marc Yombouno estime que les déclarations d’Ousmane Gaoual Diallo à cette occasion ne favorisent pas un climat d’apaisement dans le pays. Ce responsable politique fait ainsi allusion au caractère alarmiste attribué aux trois grandes formations politiques à savoir : le RPG, l’UFDG et l’UFR par Ousmane Gaoul suite à leur refus de prendre part au dialogue.
“ Les sages nous enseignent qu’avant de parler, il faut remier la langue sept fois. Mais ce n’est pas le cas du porte-parole. Ce dernier, à chaque fois qu’il parle c’est vraiment le feu qui sort. A chaque fois qu’il parle,c’est des dégâts. On a demandé à ce que ça cesse. La sagesse, c’est pas une question d’âge. Ça prouve qu’il y’a une insuffisance dans la croyance en Dieu…Si on refuse ce dialogue, ça veut dire que c’est l’affrontement qui va suivre. Est-ce que nous souhaitons l’affrontement?Non, le RPG n’est pas un parti d’affrontement. Nous pronons toujours la paix,le bon vivre entre l’ensemble des guinéens ”, assure l’ancien Ministre du commerce .
La sujet lié au retour à l’ordre constitutionnel abordé par le Général de Brigade Amara Camara fait polémique. L’ancien ministre du commerce se dit inquiet de la réponse donnée par ce dernier par rapport à l’accord conclut entre le CNRD et la CEDEAO.
“ Lui ( Général Amara Camara ndrl), il revient pour dire que la transition n’a pas de calendrier. Nous ne sommes pas inscrits dans le temps. Cela devait inquiéter tout le monde. Pas seulement seulement le RPG ni les partis constituant les Forces Vives. Même les pros-CNRD devraient aujourd’hui se dire mais où on va?”,s’interroge Marc Yombouno.
Selon le chronogramme dynamique conclu avec la Cédéao, la transition guinéenne devrait en principe prendre fin en décembre 2024. Mais le doute plane desormais sur le respect du calendrier de la transition après la sortie du Premier ministre Bah Oury, qui a évoqué carrément un éventuel glissement de celui-ci. A cela s’ajoute bien entendu, les propos d’Ousmane Gaoual et du Général Amara Camara.
Lébéré Baldé