Alors que, son choix pose une question de légalité et de discordes entre le barreau et le CNOSCG, la prestation de serment du juriste Mamady 3 Kaba récemment nommé commissaire à la CENI, risque d’accuser du retard, le temps que la Cour Suprême qui doit être saisie par le barreau, tranche dans cette affaire qui agite bien des milieux.
Si la date du jeudi 21 mai, aurait été avancée pour la prestation de serment de Mamady 3 Kaba, on se demande si elle sera respectée ? Le barreau qui ne s’avoue pas vaincu face à la violation dit-il de ses droits dans le choix du remplaçant de Me Salif Kébé, défunt président de la CENI, a d’ores et déjà annoncé à l’issue de sa réunion du lundi dernier, porté l’affaire devant la Cour Suprême.
Dans ce cas, si la Cour Suprême, est effectivement saisie par le barreau, donc le contentieux porté devant la loi, alors la prestation de serment devra attendre la décision de la Cour.
En attendant, le choix de Mamady 3 Kaba, est loin de faire l’unanimité au sein même du CNOSCG, dont il est le chargé des questions juridiques et électorales. L’opposition politique aussi s’en mêle et rejette catégoriquement son choix.
Bangaly Soumah