Le procès des opposants (Ousmane Gaoual et cie), élargi aux citoyens mis aux arrêts en rapport avec les postélectorales pourrait s’ouvrir dans les prochains jours devant le tribunal de première instance de Dixinn, a appris Convergencegn.com.
Selon une source proche du dossier, sur les quatre-vingts (80) personnes détenues à la maisons centrale, dont des responsables de l’UFDG, trente-deux (32) ont bénéficié d’un non-lieu. Les 48 autres sont renvoyées devant le tribunal de première instance de Dixinn, apprend-on.
Selon nos informations, les juges d’instruction ont rendu leur décision ce vendredi même. Quarante-huit personnes sont renvoyées devant le tribunal de Dixinn où ils auront à répondre des faits de « troubles à l’ordre public, incitation à la violence, détention et fabrication d’armes légères, associations de malfaiteurs ».
Parmi les 48 accusés qui devraient être jugés pour ces faits, figurent des responsables politiques comme Ousmane Gaoual Diallo, Abdoulaye Bah, Etienne Soropogui, Cellou Baldé et autres.
Les yeux sont désormais tournés vers le tribunal de Dixinn pour la fixation de la date de la tenue de leur procès.
Les 32 personnes ayant bénéficié du non-lieu vont sortir de la maison centrale où ils croupissaient depuis plusieurs mois pour rejoindre leurs familles. Aucune charge n’a été retenue contre eux.
Bhoye Diallo