Ce mercredi 22 janvier 2020, marque l’an 13 de la tragédie des évènements du 22 janvier 2007 où plusieurs personnes à l’appel des syndicalistes manifestaient pour demander le départ du régime conté. Malheureusement, plus de 300 manifestants sont tués sous les balles des forces de l’ordre, d’autres gravement blessés ou encore violés.
13 ans après les faits, l’activiste de la société civile Fatou témoin des faits se souvient de cette tragédie « quand j’entends le bruit des tirs cela me rappelle le 22 janvier. C’est des mauvais souvenirs, la tristesse et le sentiment d’un combat inachevé. Depuis le 15 janvier, jour ou la centrale syndicale a lancé sa grève, les exactions ont commencé, alors le 22 janvier c’était la marche, il y a eu des exactions. Lorsque Amnesty international est venu faire ses enquêtes sur les tueries avec les photos et les preuves qu’ils ont pu récolter, ils ont conclu que tous les jeunes qui ont reçu les balles, ne l’ont pas reçu en se défendant mais en cherchant à s’échapper du tuer (les forces de l’ordre, Ndlr.) se souvient-elle.
La directrice exécutive de la Cofel, coalition des femmes leaders de guinée, déplore les tueries de l’indépendance à nos jours et demande que justice soit rendue aux victimes.
M.Bhoye Diallo