Très tôt ce matin, les familles et proches des victimes du camp Boiro ont rallié le point de départ de la marche. Ils étaient vêtus en T-shirt rouge et munis de banderoles sur lesquelles on pouvait voir les photos des disparus. El hadj Malal, vice-président de L’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme OGDH est venu apporter son soutien aux marcheurs « Nous avons toujours participer à la commémoration depuis le temps de Dr Sow. Nous sommes des défenseurs des droits de l’homme et les violations graves des droits humains que vous avez subis nous marque en qu’acteur qui défendes t les droits de l’homme. Nous sommes ici pour vous apporter notre soutien indéfectible ainsi notre soutien à toutes les victimes des violations des droits de l’homme dans notre pays ».
L’accès au camp Boiro refusé aux marcheurs
Au point d’arrivée de cette marche silencieuse, les membres de l’association n’ont pas pu accéder au camp Boiro pour faire leur cérémonie. Sur place, le commandant du camp affirme avoir reçu les ordres de sa hiérarchie de ne pas céder l’accès aux membres de cette association. L’honorable Fodé margea dit connaître l’ordonnateur de cette décision « C’est le ministre Diané de la défense qui a ordonné à ce qu’on nous refuse l’accès pour la simple raison que c’est un PDGiste, un Sekoutoureiste. Aujourd’hui il pense qu’avec son pouvoir il va rester longtemps, mais qu’il sache que ce n’est pas lointain. Nous allons régler ce compte et qu’il sache bien »
Pour montrer le caractère pacifique de leur marche, les organisateurs décident de trouver une autre façon de commémorer leurs morts. Un sit-in à l’entrée principale du camp pour quelques minute. Finalement c’est dans l’enceinte de la grande mosquée Fayçal que l’association s’est retrouvée pour immoler le bœuf en guise de sacrifice. Ainsi des prières et bénédiction ont été faite pour toutes victimes du premier régime de la Guinée.
Idrissa Barry