Après un mois de tractations entre les employés de CRCC 14, une Société recrutée par la Société Minière de Boké ( SMB), en charge de construire la voie ferrée Dapilon-Santou, un projet circonscrit dans l’extension des opérations de la SMB, les travailleurs de cette société qui sont en partie de la sous-préfecture de Sangaredi ont adressé à leurs responsables, une plate-forme revendicative qui vise désormais à faire valoir les droits des travailleurs en passant par la dénonciation des conditions de travail qui selon eux n’obéissent à aucun principe. Cette volonté des employés de se faire entendre afin de faire fléchir leur employeur chinois n’a pas été du goût des autorités locales notamment le Sous-préfet de Daramagnaky. Ce dernier, aurait instruit les forces de l’ordre d’empêcher les travailleurs grévistes.
Depuis le 05 février dernier, au cours d’une revendication, une frange des employés a été arrêtée puis déférée à la prison civile de Boké. A ce jour, les opérations de cette entreprise chinoise dénommée CRCC 14 sont aux arrêts en raison de cette grève déclenchée par les employés qui ne sont pas prêts à courber l’échine en dépit des nombreuses arrestations enregistrées dans leurs rangs suivi de plusieurs menaces. Dans cette localité appelée kourakôtô, les employés dénoncent une pluralité de problèmes qui sont entre autres : le manque de considération dont font preuve les employés à l’égard des chinois, le manque de respect du code de travail, ces employés sont aussi soumis au respect de plus de 10 heures de travail par jour avec un salaire dérisoire. Ils parlent aussi d’un manque notoire des règles de santé sécurité à cela s’ajoute la corruption à laquelle se livre certains responsables locaux qui n’ont d’objectifs que d’étouffer tout mouvement de grève.
Nous y reviendrons.
Dépêche, KADJA MAMEDOV
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