Pour la sécurisation du double scrutin du 1er mars, les autorités ont mis en place L’USSEL, l’unité spéciale de sécurisations des élections, composée d’unité mixtes de la gendarmerie et de la police. Dans un communiqué publié le mardi 25 février 2020, le chef d’Etat-major de l’Armée de Terre a annoncé que toutes les unités de l’armée de terre sont en alerte et procéderons à des patrouilles diurnes et nocturnes du 28 février au 03 mars prochain.
L’annonce d’une éventuelle réquisition de l’armée pour appuyer l’USSEL, la psychose s’empare des citoyens et nourrie des interrogations sur le véritable rôle de l’armée dans le processus de sécurisation des élections. Interrogé, Aladji Cellou, directeur de l’information et des relations publiques de l’armée apporte des précisions « c’est une mesure de routine au sein de l’armée. C’est des patrouilles pour renforcer la sécurité du territoire. On n’instaure pas un couvre-feu, les gens sont libres de circuler. Lorsque le besoin se fera sentir, lorsque la demande se fera, l’armée pourrait appuyer l’USSEL et cela sans armes sur le terrain » a indiqué Aladji Cellou.
Cette sortie du directeur de l’information rassure-t-elle ? Difficile de répondre par le oui !. De toute évidence, l’armée sera jugée à travers les actes qu’elle posera avant, pendant et après les élections.
Affaire à suivre.
Bangaly Soumah