Les enseignants grévistes ont commencé à recevoir ce mardi 19 mai, leurs salaires bloqués depuis janvier dernier par le gouvernement, suite à leur mouvement de grève visant une augmentation salariale.
Pres de 4 mois sans salaires, les enseignants grévistes réunis au sein du SLECG version Aboubacar Soumah, ont fini par abdiquer en suspendant leur grève. Toute chose qui a permis le dégel de leurs salaires par les autorités après d’amples négociations.
Réagissant à cette sortie de crise, Michael Pépé Balamou, le secrétaire général du syndicat national de l’éducation (SNE), affirme que cela constitue un ouf de soulagement pour ces camarades enseignants.
« Au niveau du SNE, nous recevons cette information avec joie, d’autant plus que ce sont nos camarades enseignants avant tout. Nous sommes des enseignants qui partageons la même misère. Et par voie de conséquence, leurs misères sont les nôtres et vice versa », a déclaré Michael Pépé Balamou.
Il regrette que l’acte intervienne tard : « c’est venu tardivement, il faut le dire, puis que 4 mois pour un enseignant en activité, il faut comprendre que c’est un véritable calvaire, à plus fort raison si le salaire est gelé. Cela est symptomatique du radicalisme syndical qui a cours dans notre pays. Le syndicat et l’Etat ne sont pas des adversaires mais plutôt des partenaires. Il faut qu’on quitte le syndicalisme classique de revendication pour venir vers le syndicalisme de participation et de développent. » a-t-il conclu.
M. Bhoye Diallo