Présidentielle au Niger : un second tour entre Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane

Selon les résultats annoncés le 2 janvier par la Commission électorale nationale indépendante, un second tour opposera le 20 février Mohamed Bazoum, en tête, à Mahamane Ousmane.

Selon les résultats rendus publics ce 2 janvier, Mohamed Bazoum, candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir), est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle du 27 décembre avec 39,33% des suffrages. L’ancien ministre de l’Intérieur affrontera lors d’un second tour, prévu le 20 février, l’opposant Mahamane Ousmane, arrivé en deuxième position avec 17% des voix.

L’ancien président avait reçu le soutien d’un autre prétendant, Hama Amadou, dont la candidature avait été invalidée par la Cour constitutionnelle début décembre. Suivent l’ex-Premier ministre Seini Oumarou, l’ancien ministre Albadé Abouba, et le patron du Mouvement patriotique nigérien Ibrahim Yacouba.

Le pari du coup K.O.

En campagne depuis de nombreux mois, Mohamed Bazoum n’avait pas caché son ambition de remporter la présidentielle dès le premier tour. Dès le lendemain du vote, ses proches au sein du PNDS pronostiquaient un « coup K.O. ». L’opposition voulait quant à elle croire à un second tour, en prévoyant de se rassembler pour y défaire le candidat du parti au pouvoir.

Le défi du coup K.O. était de taille. Mahamane Ousmane a en effet reçu le soutien de Hama Amadou et de son parti, le Mouvement démocratique nigérien. Plusieurs autres candidats ont en outre annoncé leur intention de se rassembler derrière le représentant de l’opposition le mieux placé en cas de second tour afin de barrer la route au PNDS, après les deux mandats consécutifs effectués par le président sortant Mahamadou Issoufou.

« Quel que soit le vainqueur, la victoire appartiendra au peuple nigérien. C’est un jour spécial pour le Niger qui va connaître pour la première fois de son histoire une alternance démocratique », avait souligné le président sortant, après avoir voté à l’hôtel de ville de Niamey le 27 décembre.

Source Jeune Afrique 

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