L’ancien secrétaire général de la présidence avait pris l’intérim à la tête du gouvernement peu de temps avant la mort de son prédécesseur Hamed Bakayoko, décédé d’un cancer en Europe le 10 mars. Le nouveau Premier ministre doit soumettre au président un nouveau gouvernement « dans les meilleurs délais ».
Patrick Achi est un maillon essentiel de l’appareil d’État RHDP, surtout depuis la mort d’Amadou Gon Coulibaly en juillet 2020. Il a une image un peu similaire, celle d’un grand technocrate loyal au président Ouattara.
Une image d’homme parfois austère, plongé dans ses dossiers, aux antipodes de celle de son prédécesseur, Hamed Bakayoko, truculent, populaire, proche des stars comme des gens simples. Mais les deux hommes, complémentaires, affichaient en public une certaine proximité et collaboraient étroitement.
Patrick Achi a 65 ans. Il est né à Paris d’un père ivoirien et d’une mère française. Ingénieur de formation, il travaille une quinzaine d’année dans le privé avant d’être nommé pour la première fois ministre en 2000.Ce cadre du PDCI est resté dans les différents gouvernements, jusqu’en 2017 date à laquelle il devient le secrétaire général de la présidence.
Il ne quittera plus Alassane Ouattara et restera au RHDP même après le divorce Ouattara / Bédié. Il est depuis, devenu l’un des hommes de confiance du président. Originaire de la Mê, région du sud-est du pays, il est député depuis 2011 et président du Conseil régional depuis 2013.Patrick Achi doit maintenant soumettre une équipe gouvernementale à Alassane Ouattara. Ce devrait être, dit-on, après la rentrée parlementaire du 1er avril.
Source RFI