La hausse du prix des produits pétroliers par le gouvernement passe mal chez la population déjà éprouvée par la cherté de la vie et une crise sanitaire liée au covid-19. Conséquence, le prix du transport a augmenté par tronçon passant de 1.500 à 2000 francs guinéens. A cela s’ajoute l’augmentation du prix des denrées et des biens et services sur le marché.
Pour exprimer leur colère face à cette hausse du prix du carburant, des transporteurs et syndicats qui n’approuvent la décision du gouvernement de maintenir le prix du tronçon à 1.500 GNF, envisagent d’immobiliser leurs véhicules, c’est-à-dire une journée avec une forte perturbation du trafic de transport, apprend-on de source syndicale. Et la consigne semble être respectée sur l’axe le prince car peu de taxis et minibus circulent ce matin, au grand dame des citoyens qui éprouvent du mal à se rendre à leurs lieux de travail. Même situation du coté de l’axe lambandji-nongo-kipé où les transports en commun sont moins visibles.
Par ailleurs, nous apprenons également que, des opposants au pouvoir projettent de se mêler dans la danse, en manifestant dans plusieurs quartiers et carrefours stratégiques de la capitale pour exprimer leur ras le bol face à la hausse du prix du carburant.
Au moment ou mettions cet article en ligne (8 heures), la situation est calme, aucun accrochage n’est signalé entre manifestants, transporteurs aux forces de l’ordre visibles dans certains carrefours de la capitale.
Nous y reviendrons !
Bhoye Diallo
Hausse du prix du carburant : journée à haut risque ce lundi à Conakry
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