Plus de deux mois après le coup d’Etat militaire, qui a renversé le régime Alpha Condé, la Guinée vit une transition dirigée par une junte réunie au sein du Comité National du Rassemblassent pour le Développement (CNRD), avec à sa tête, le Colonel Mamadi Doumbouya. Mais force est de constater, qu’en dépit des actes que posent les militaires et qui ont eu un échos favorable auprès d’une grande partie des guinéens, aucun chronogramme sur la durée de la transition n’est encore défini. Une situation qui suscite des inquiétudes au niveau de la communauté internationale qui s’impatiente sur cette question de durée de la transition.
Invité de nos confrères de RFI ce vendredi 26 novembre, Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, a déclaré que les militaires doivent maintenant se prononcer sur la durée de la transition : « si les militaires ne sont pas d’accord avec les six mois annoncée par la CEDEA, qu’ils disent quel est le délai qu’il leur faut. Et nous disons par délai raisonnable, un délai consensuel entre la Cédéao et les autorités de la transition de la Guinée. J’ai toujours dit qu’un coup d’État, c’est déjà violer les principes constitutionnels. Et la moindre des choses c’est de proposer un chronogramme, mais de ne pas rester sans rien dire », a déclaré le diplomate Onusien sur les antennes de RFI.
Déjà sous le coup de sanctions imposées par la CEDEAO, la Guinée risque-t-elle d’autres sanctions de la communauté internationale? La question reste posée, d’autant plus que que celle-ci, que qui a donné un suris à la junte, risque de perdre patience et s’allier derrière la CEDEAO.
Affaire à suivre !
Bhoye Diallo