Le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) est revu à la hausse en Guinée, passant désormais de 440.000 à 550.000 francs guinéens. C’est en tout cas, l’un des acquis obtenus lors des négociations triparties entre le gouvernement, le mouvement syndical et le patronat. Dans un communiqué, le premier ministre s’en félicite et réaffirme la volonté du gouvernement de transition d’œuvrer pour améliorer les conditions de vie des travailleurs.
Sous la médiation de l’inspecteur général du travail, Mamadou Aliou Diallo, les parties conviennent entre autres de l’augmentation du SMIG de 25%. Il passe ainsi passe de 440 000 à 550 000 GNF. Les primes et indemnités du personnel de santé et de l’éducation sont aussi majorées de 25%. Pour l’ensemble des fonctionnaires, le retard de paiement de quatre échelons sera régularisé. Aussi, les primes de transport et de logement connaissent une augmentation de 15%. L’allocation familiale est fixée à 50 000 GNF contre 22 200 GNF actuellement.
« Tous les 22 points de la plateforme revendicative ont été examinés à la satisfaction du mouvement syndical guinéen » confirme Abdoulaye Camara de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée. Au nom de ses camarades des centrales syndicales (CNTG, USTG, COSATREG, CGTG, CGSL, UDTG, CGFOG, IGTG, CONASIG) présentent autour de la table des négociations, le secrétaire général de l’USTG a rassuré le gouvernement : « nous sommes des partenaires sociaux qui veulent ardemment que le pays se développe. Nous voulons accompagner le CNRD dans la refondation de L’État ».
En présence du ministre du budget, le ministre du Travail et de la Fonction Publique, s’est félicité de la courtoisie et l’esprit patriotique qui ont caractérisé les discussions. Julien Yombouno a sollicité « la collaboration sincère du mouvement syndical dans le cadre de l’assainissement du fichier de la fonction publique » pour la maitrise de la masse salariale.
Le patronat unifié par la voix du Président de la confédération générale des entreprises de Guinée, est également satisfait de l’accord. Ansoumane Kaba, souhaite « une trêve sociale durable ».
Service de communication de la primature