Philippe Diallo dirige depuis mercredi 11 janvier 2023, la FFF à titre intérimaire suite à la mise à retrait de son ancien patron Noel le graet empêtré dans des scandales à répétition dont le plus récent et sans doute le plus grave, fut les propos tenus la semaine dernière à l’endroit de la légende du football français d’origine Africaine Zinedine Zidane aimée et respectée de tous.
Philippe Diallo est le fils de Souleymane Diallo sénégalais d’origine guinéenne, trois fois champion français de boxe et vice champion européen en 1964.
Un nom méconnu par le grand public. Pourtant, Philippe Diallo est un acteur de l’ombre, fin connaisseur des arcanes du football depuis trois décennies. À partir de ce mercredi donc, le vice-président délégué de la Fédération française de football qu’il était va assurer la présidence par intérim de la Fédération Française de Football.
Au paravant, Philippe Diallo a dirigé pendant près de trente ans (de 1992 à 2021) l’Union des clubs professionnels de football (UCPF), le syndicat patronal des clubs professionnels, et a joué notamment un rôle important dans les réformes des transferts de joueurs, en faisant preuve d’habileté politique, souligne l’AFP.
Il a fait son entrée à la « 3F » en rejoignant la liste de Noël Le Graët lors de la réélection du dirigeant breton en mars 2021.
Dans un premier temps, il est trésorier général au sein du comité exécutif (Comex) de la fédération, puis il grimpe dans l’organigramme en devenant vice-président délégué en décembre 2021.
« Il est très fin politiquement »
Depuis 2013, il est en outre à la tête du Conseil social du mouvement sportif (Cosmos), une organisation patronale regroupant plusieurs milliers de structures (clubs, ligues, organisateurs d’événements…).
Signe de son influence en coulisses, le nom de Philippe Diallo est revenu à plusieurs reprises dans la presse comme possible président de la Ligue professionnelle de football (LFP), notamment en 2016 au moment d’élire le successeur de Frédéric Thiriez. Sans que cet homme discret, qui ne court pas la presse, ne fasse jamais officiellement acte de candidature.
« Il est très fin politiquement », salue une source proche du mouvement sportif à l’AFP qui lui reconnaît « une connaissance des dossiers peu égalée » et « une compréhension très juste des rouages politiques ». Tout en soulignant « son extrême discrétion, et son caractère solitaire, qui peuvent être perçus comme un défaut ».
L’une des personnalités « les plus puissantes et influentes »
Selon l’ancien journaliste, Frédéric Jaillant.