L’Assemblée des régulateurs des télécommunications d’Afrique de l’Ouest a tenu son assemblée générale annuelle à Bamako, la semaine dernière. Comme de coutume, l’organisation s’est dotée d’un nouveau comité directeur en vue d’atteindre les objectifs fixés pour le compte de l’année 2023.
Saïdou Pona Sankaré, président de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP) est le nouveau président de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO). Il a été désigné à l’issue de la 20e Assemblée générale annuelle de l’organisation qui s’est tenue du 28 au 29 mars à Bamako, la capitale du Mali.
En tant que président de l’ARTAO, M. Sankaré pilotera les affaires de l’Assemblée au cours de l’année à venir, assisté des autres membres du Comité exécutif. « Notre tâche principale est de travailler avec les membres pour réduire les obstacles de la disponibilité, de l’abordabilité, promouvoir la culture, l’alphabétisation et permettre à de plus en plus de personnes en Afrique de l’Ouest de devenir plus productives et d’améliorer leur accès aux économies locales, nationales et internationales grâce à l’utilisation des TIC », a-t-il déclaré.
Sankaré succède au Guinéen Sekou Oumar Barry (photo, à droite), directeur général de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT). Ce dernier a été porté à la tête de l’ARTAO à l’issue de la 19e Assemblée générale de l’organisation qui s’est tenue à Conakry, en République de Guinée, du 29 au 31 mars 2022. Au cours de son mandat, il a œuvré pour l’actualisation et l’adoption du plan stratégique quadriennal de l’ARTAO pour la période 2022-2025 ; la révision des statuts de l’ARTAO ; l’élaboration d’un projet de restructuration de l’organigramme de l’Assemblée…
Rappelons que l’ARTAO a été officiellement mise en place en novembre 2002 sous l’impulsion de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour l’accompagner dans ses initiatives d’harmonisation du cadre politique et réglementaire des télécommunications. Elle contribue ainsi à l’amélioration des services et au développement du secteur des TIC et télécoms dans un contexte marqué par l’accélération de la transformation numérique sur le continent.
Source : (Agence Ecofin)