Le 3 mai a été proclamée Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991.
C’est l’occasion pour reporters sans frontières d’évaluer le respect de la liberté de la presse dans le monde et procéder à un classement.
Pour 2022, la Guinée a reculé dans le classement de reporters sans frontières en perdant une place. Le pays occupe la 85 eme place contre la 84 eme l’an dernier.
Dans un communiqué, le syndicat de la presse professionnelle de Guinée (SPPG), interpelle les autorités et l’ensemble des composantes de la société guinéenne sur ce recul et invite au respect de la liberté de la presse en Guinée.
Merci de lire ci-dessous le communiqué du SPPG:
Il est 6h du matin en ce 3 mai 2023, nous vous présentons la situation de notre pays au classement mondial de reporters sans frontières sur la liberté de la presse.
Du 84e rang l’an dernier, la Guinée occupe cette fois la 85e place dans le classement mondial de reporters sans frontières. Elle perd ainsi un point malheureusement.
Par la faute de ceux qui cherchent toujours à remettre en cause la liberté de la presse chez nous, nous sommes devancés par la plupart des pays de la sous-région ouest africaine notamment la Gambie (46e), la Côte d’Ivoire (54e), le Burkina (58e), le Ghana (62e), ou encore nos voisins directs comme le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée Bissau qui occupent respectivement les 66e, 74e et 78e places.
En revanche, la Guinée se place devant la Mauritanie (86e), le Sénégal (104e), le Bénin (112e), le Mali (113e) et le Nigeria (123e).
Le SPPG interpelle les autorités et l’ensemble des composantes de la société guinéenne sur ce recul qu’on aurait pu éviter si ceux qui sont hostiles à la presse comprenaient le sens du combat de notre grande famille syndicale qui vise non seulement à permettre aux journalistes d’exercer librement et en toute sécurité, mais aussi, aider notre pays à présenter une bonne image à l’international.
Nous rappelons que c’est dès maintenant qu’il faut commencer la course si on veut enregistrer des progrès lors du prochain classement.
-Vive la liberté de la presse!
-Vive le SPPG!
-La lutte continue!
Conakry, 3 mai 2023
Le Bureau Exécutif