Parmi les priorités des nouvelles autorités de la transition, figure en bonne place, l’amélioration du cadre de vie des populations. Cette volonté exprimée passe par une gouvernance vertueuse notamment par la qualité des investissements dans les services sociaux de base (routes, santé, éducation, lutte contre le chômage etc…).
Et justement, le gouvernement de transition s’active dans ce sens en augmentant le niveau des dépenses d’investissements à 14. 429,41 milliards de francs guinéens en LFR contre 14. 005,65 milliards en LFI 2023.
« Les dépenses de l’État sont réévaluées à 37.249,45 milliards contre une prévision initiale de 36.106,74 milliards, soit une augmentation de 1.142,70 Mds (3,16%). Ces dépenses sont réparties en dépenses courantes (21.622,88 milliards contre 20.815,18 milliards soit une augmentation de 807,71 milliards), dépenses d’investissement (14 429,41 Mds contre 14 005,65 milliards, soit une hausse de 423,76 milliards), indique le rapport de la commission du Plan, des Affaires Financières et du Contrôle Budgétaire du CNT.
Par ailleurs, les conseillers nationaux constatent que malgré ses recommandations, le taux d’exécution des dépenses d’investissement évalué à 23,8% à fin Juin 2023 demeure encore très faible. Les raisons multiples et variées de ce faible taux méritent une attention particulière de l’exécutif au vu du caractère très important desdites dépenses qui représentent 40,25% du budget global recommandent le CNT.
Du coté du gouvernement, à travers son pool économique, on rassure que la dynamique de reformes encours visant la mobilisation et la sécurisation des ressources publiques, sera poursuivit pour l’atteinte des objectifs visés, avec à la clé l’accompagnement des partenaires techniques et financiers à travers le financement des projets dans lesquels ils sont impliqués.
Bhoye Diallo