Étouffée par les conséquences de la guerre en Ukraine, ébranlée par les suites de la pandémie, et victime collatérale du ralentissement de la Chine, l’économie africaine marque le pas, mais certaines poches de résilience émergente.
Les perspectives économiques du continent s’assombrissent. C’est du moins ce que suggèrent les prévisions du dernier rapport « Africa Pulse » de la Banque mondiale. D’après ce document, la croissance en Afrique subsaharienne va décélérer, passant de 3,6 % en 2022 à 2,5 % en 2023. Face à ces variations à la baisse, le taux de croissance du PIB par habitant est resté stable depuis 2015. Un fléchissement que l’institution qualifie de « décennie perdue ».
« Les populations les plus démunies de la région sont les plus touchées par ce ralentissement économique. Une croissance atone se traduit par une réduction lente de la pauvreté et une faible création d’emplois », a ainsi déclaré Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique.
Source Jeune Afrique