En Afrique de l’Ouest, l’anacarde est devenu en moins de décennies, une culture d’exportation majeure dans plusieurs pays. Avec la demande en hausse sur le marché, la production bat des records.
En Afrique de l’Ouest, la production de noix de cajou a atteint environ 3 millions de tonnes en 2023. C’est ce qu’a estimé N’kalô, le service indépendant de conseil commercial dans son dernier bulletin sur le marché africain de la matière première. Ce volume annoncé est en hausse de 400 000 tonnes d’une année sur l’autre et marque un niveau record pour la sous-région.
Selon le service d’informations, tous les principaux fournisseurs de la région ont enregistré une amélioration de leur production d’une année sur l’autre. Dans les détails, la Côte d’Ivoire, le Nigéria et la Guinée-Bissau sont les principaux moteurs régionaux. Alors que les deux premiers pays ont enregistré des hausses identiques de 18 % respectivement à 1,36 million de tonnes et 405 000 tonnes, la Guinée-Bissau a affiché un volume de 305 250 tonnes (+10 %).
Ce top 3 est suivi par le Bénin (227 500 tonnes, +15 %), le Ghana (214 500 tonnes, +14 %) et le Burkina Faso (168 000 tonnes, +12 %).
D’après N’kalô, environ 84 % de la production ouest-africaine, soit 2,5 millions de tonnes a été exportée vers le Vietnam et l’Inde alors que 415 750 tonnes de noix devraient être traitées sur place cette année.
La Côte d’Ivoire qui est le 3ème acteur mondial de la transformation portera cette dynamique avec près de 270 000 tonnes de noix, suivi par le Nigéria (80 000 tonnes), le Burkina Faso (18 000 tonnes), le Bénin (17 500 tonnes) et le Ghana (14 500 tonnes).
Source : (Agence Ecofin)