The Economist Intelligence Unit s’attend à ce que l’Afrique soit la deuxième région du monde qui enregistrera la plus forte croissance économique en 2024, juste derrière l’Asie. Le PIB réel du continent devrait croître de 3,2 % en 2024, contre 2,6 % en 2023.
Douze pays africains figurent dans le Top 20 des économies qui devraient enregistrer les plus forts taux de croissance en 2024, selon un rapport publié par The Economist Intelligence Unit (EIU).
Intitulé « Africa outlook 2024-Strong growth amid heated elections and financial woes », le rapport précise que ces pays sont le Sénégal, la Mauritanie, la Libye, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, la RD Congo, le Bnin, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Mozambique, le Togo et la Tanzanie. Tous ces pays devraient enregistrer des taux de croissance allant de 6% à10% l’année prochaine.
L’Afrique sera la deuxième région du monde qui enregistrera la plus forte croissance économique en 2024 juste derrière l’Asie, qui sera propulsée par la Chine et l’Inde. Le PIB réel du continent devrait croître de 3,2 % en 2024, contre une estimation de 2,6 % en 2023.
Tous les États africains afficheront une croissance positive par rapport à 2023, à l’exception du Soudan et de la Guinée équatoriale.
Les économies riches en ressources naturelles et les principaux exportateurs de matières premières continueront à tirer leur épingle du jeu, compte tenu des prix élevés des hydrocarbures, des minerais et des produits agricoles.
L’Afrique de l’Est, qui comprend l’Éthiopie, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie et la RD Congo s’avérera une fois de plus la sous-région la plus dynamique du continent en termes de croissance économique.
Le rapport indique d’autre part que la plupart des pays africains ressentiront l’impact du resserrement financier créé par une dette excessive et un lourd fardeau de remboursement en 2024.
Les pressions inflationnistes devraient s’atténuer par rapport aux niveaux élevés enregistrés en 2023 dans la majorité des pays africains. Treize pays, dont l’Angola, la RD Congo, l’Éthiopie, l’Egypte, le Ghana, le Nigeria, le Soudan et le Zimbabwe, continueront cependant d’être touchés par une inflation à deux chiffres.
(Agence Ecofin)