Le premier ministre Dr Bernard Gomou, a présidé ce lundi 08 janvier 2024, la 8ème session du comite national permanent de suivi de la mise en place des résolutions du cadre de dialogue interguinéen.
La rencontre qui a eu lieu à la primature, était essentiellement axée sur l’adoption du procès-verbal de la septième session du comité de suivi, le niveau d’exécution des décisions de la 7ème session du Comité.
Selon Dr Makalé Traoré, porte-parole des facilitatrices, il ya de se féliciter des résultats obtenus ce grâce à l’implication des parties prenantes : « beaucoup de choses ont été faites avec l’implication particulière du Premier ministre en collaboration avec le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, du ministère du Plan et de la Coopération Internationale et celui des Affaires étrangères. Nous avons également tiré les leçons de la remise du rapport du processus du cadre de dialogue et nous avons demandé qu’avec la méthodologie qui est en place, la maison du cadre de dialogue qui existe maintenant et qui donne du sens à la permanence du dialogue en Guinée, que nous acceptions désormais de parler de nos problèmes en Guinée entre nous», a déclaré Dr Makalé Traoré.
Poursuivant, elle a annoncé le souhait des facilitatrices de se decharger désormais des charges quotidiennes de gestion du cadre de dialogue : « nous avons demandé, nous facilitatrices, que nous soyons déchargées à compter de maintenant des charges quotidiennes de gestion du cadre de dialogue. Naturellement, nous restons au sein du comité permanent mais en ce qui concerne la gestion quotidienne du cadre de dialogue, le ministère de l’Administration du territoire peut prendre le relai en collaboration avec le Comité », a indiqué Dr Makalé Traoré.
Le cadre de dialogue interguinéen a été boycotter par les forces vives qui englobent une frange importante de grand partis politiques et de structures de la société civile. Ces différentes entités motivent leur décision par le caractère non inclusif du dialogue et le manque de volonté des autorités d’organiser un dialogue sincère et direct.
Bhoye Diallo