Depuis plus de deux mois, de nombreux médias font face à des restrictions notamment le brouillage de leur fréquence et le blocus lié à l’accès à l’internet. Cette situation qui affecte négativement le fonctionnement de ces médias est dénoncée par l’opinion, les associations de presse et même les partenaires de la Guinée. Tous s’accordent sur une violation de la liberté de la presse et du droit à l’information par les autorités qui motivent leur décision pour des raisons de sécurité nationale.
Sous pression et le feu des critiques, le gouvernement cherche désormais à désamorcer la crise apprend-t-on.
En effet, le premier ministre Dr Bernard Goumou vient de saisir officiellement la Haute Autorité de Communication(HAC), à l’effet d’examiner la note technique des associations de presse adressée récemment aux autorités.
Pour examiner justement la note technique, la HAC invite les associations de presse ce mardi 23 janvier 2024, à une rencontre d’échanges à 12h à son siège sis à Kaloum.
L’ issue de cette rencontre qui s’annonce décisive est très attendue surtout qu’elle intervient dans un contexte où les relations entre les médias et les autorités sont tendues.
A cela s’ajoute, l’inculpation et le placement sous mandat de dépôt à la maison centrale sur décision d’un juge d’instruction du TPI de Dixinn, de Sekou Jamal Pendessa, le secrétaire général du Syndicat Professionnel de la Presse de Guinée pour participation à une manifestation non autorisée, publication de donnée de nature à troubler l’ordre public et la sécurité.
A rappeler que, la note technique produite par les associations de presse dont-on ignore le contenu, concerne un ensemble d’engagement auquel les médias doivent respecter en contrepartie de la levée des restrictions.
A suivre!
Bhoye Diallo