En Guinée, le nouveau gouvernement que dirige le premier ministre Bah Oury, a été mis en place avec beaucoup de surprise et d’étonnement.
Au total 15 anciens ministres de l’équipe de l’ancien premier ministre Dr Bernard Gomou ont été tout simplement reconduits entre mérite pour certains et non mérite pour d’autres. A chacun de mediter !
Mais la grande surprise qui taraude les esprits et suscite une incompréhension, c’est bien la non reconduction de Moussa Cissé et Dr Lanciné Condé, respectivement ministre de l’économie et des finances et ministre du budget.
Pourtant, ces deux ministres dont les compétences sont avérées avec un leadership affirmé méritaient d’êtres tout simplement reconduits à leurs postes. Pourquoi ?
1- Pour le cas Moussa Cissé
L’ex ministre de l’économie et des finances a un bilan elogieux et qui parle incontestablement en sa faveur.Il s’agit par exemple des réformes structurelles menées dans le cadre de l’assainissement des finances publiques, ce qui a permet de combiner les dépenses de sécurité, les dépenses d’investissement et les dépenses sociales sans que les finances publiques ne prennent un coup avec à clé un rythme de croissance économique maintenu à une moyenne de 5% en glissement annuel.
Moussa Cissé, grand bosseur, a su impulsé une nouvelle dynamique à l’économie guinéenne dans un contexte économique mondiale difficile et face à la rareté des financements extérieurs. Il a su par son leadership, maintenir malgré le contexte de transition, la confiance avec les partenaires techniques et financiers et autres bailleurs de fonds.
Au regard de ces résultats, ce haut cadre méritait d’être reconduit. Mais de sources proches de l’entourage du président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, qui songerait à rectifier le tir, nous apprenons qu’il serait pressenti à un haut poste. Vrai ou fzux attendons de voir!.
2- Le cas de Dr Lanciné Condé
Voilà un autre ministre qui méritait d’être reconduit dans le nouveau gouvernement. Depuis son arrivée au ministère du budget, il a mené des réformes rigoureuses pour la mobilisation et la sécurisation des recettes publiques. Conséquence, les règies financières malgré le contexte économique difficile, ont eu des taux d’exécution appréciable en terme de mobilisation des recettes publiques selon les prévisions établies.
Au-delà, Dr Lanciné Condé, a su maintenir un bon climat notamment de confiance et de collaboration avec la chaîne des acteurs directement ou indirectement concernés par la mobilisation et la sécurisation des recettes de l’Etat.
Avec lui, le civisme fiscal a été inculqué et cela a porté fruit.
En définitive, ces deux cadres aux compétences avérées méritaient mieux.
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