Depuis le mois de novembre dernier, les ondes des médias sont brouillées assorties de fortes restrictions qui malheureusement, affectent le bon fonctionnement des entreprises de presse. Un acte liberticide qui sape le droit à l’information et la liberté de presse.
Cette situation inédite et du jamais vu en Guinée, est vivement dénoncée par les associations de presse, les acteurs sociopolitiques ainsi les que les organisations internationales notamment Reporter sans frontières, Amnésie International entre autres.
Pour rectifier le tir, les associations de presse et le syndicat de la presse professionnelle de Guinée ( SPPG), ont mené des actions de protestation et de plaidoyer auprès du gouvernement, de la Haute Autorité de la Communication, mais tout cela n’a pas permis véritablement de levée les mesures liberticides contre les médias.
C’est pourquoi, les acteurs du monde des médias n’entendent pas reculer et envisagent désormais d’entrevoir une rencontre directe avec le président de la transition, Général Mamadi Doumbouya annonce Sekou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG.
“ Ça doit être la deuxième réunion à la suite de celle qu’on n’a eu la semaine dernière. Après 6 mois de crise au sein de la corporation, les associations de presse et le SPPG se sont retrouver pour tirer les leçons et voir les perspectives en termes de combat et stratégie sous l’égidedu conseild’administrationde la maison de la presse. Donc, du côté du SPPG,on n’a consulté la base au terme de plusieurs réunions avec des propositions. Mais la tendance qui se dégage est de rencontrer a présent le président de la transition guinéenne. Le constat est que le problème se trouve désormais à son niveau . Le premier ministre et les ministres ont montré leur limite. Il faut donc saisir la présence notamment le président pour une sortie de crise ”, a fait savoir Sekou Jamal Pendessa.
C’est donc une réunion décisive que les associations de presse et le syndicat vont tenir ce jeudi 18 avril 2024, a la maison de la presse pour définir les directives à suivre dans le but de sortir de la crise qui touche les médias.
Bhoye Diallo