Les journées nationales de concertation ont été clôturées ce samedi 20 avril 2024, au Chapiteau du palais du peuple.
Cet événement qui vise le social a été organisé par le ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables sous le thème : « Au-delà des préjugés, le social au service du développement ».
Durant trois jours, gouvernement, acteurs, ONG, institutions de défense et de promotion du droit des femmes et des enfants, ont échangé sur des questions liées à l’épanouissement de ces deux couches importantes de la société.
Dans son discours de clôture, Charlotte Daffé, minsitre de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, s’est félicitée de l’engouement et la mobilisation autour de l’événement qui a aboutit à des résolutions importantes au nombre de 10. La ministre s’engage à matérialiser et vulgariser les résolutions sur le terrain.
« Ces journées de concertation ont connu une réussite et un éclat qui vont au-delà des espérances. Cela ne signifie absolument pas que nous allons nous complaire de la satisfaction de crier au triomphe. Non, au contraire, je vous invite tous à resserrer les coudes afin que les résolutions qui sanctionnent ces journées fassent l’objet d’appropriation, de vulgarisation et d’application sans délai. En ce qui me concerne, je ferai le suivi rapproché et le plaidoyer auprès du gouvernement, du Conseil national de transition, des partenaires techniques et financiers et de la société civile pour que les principales résolutions issues des journées de concertation produisent l’effet escompté. Je m’y engage personnellement et je suis sûr que je vais réussir. Quand je suis convaincu, je ne m’arrête pas, je vais jusqu’au bout, je peux compter sur le dévouement de Madame la vice-présidente du CNT, qui est une activiste aguerrie. Donc, de tout mon cœur je défendrai les intérêts de nos cibles », s’est elle engagée.
De son côté, Akoye Guilavogui, directeur national de l’Enfance a profit de l’occasion pour décliner les résolutions au sortir de la rencontre. Il s’agit entre autres :
– Mettre en place une instance de coordination pour la mobilisation des ressources impliquant d’avantage les PTF (partenaires techniques et financiers), le secteur privé et la diaspora dans la mobilisation des ressources matérielles et financières en faveur du secteur social ;
– Élaborer et adopter la politique nationale sur le vieillissement ;
– Vulgariser les textes de lois et mettre en place des centres d’information juridiques pour faciliter l’accès aux services juridiques et judiciaires,
– Mettre en place un programme d’éducation financière pour les femmes;
– Accélérer le processus de validation et l’application des textes d’application de loi sur le handicap,
– Continuer le processus de développement du travail social (statut, recrutement, formation et déploiement);
– Développement de l’intersectorialité (MPFEPV et autres secteurs : santé, éducation, justice, sécurité, décentralisation) et l’organisation des journées de concertation au niveau des régions administratives.
Ces différentes résolutions importantes découlent des débats ponctués de panels animés par des personnes ressources mais aussi des anciennes ministres qui ont dirigé le département de la promotion féminine. Parmi les thèmes abordés, figurent les violences faites aux femmes, les difficultés d’accès des femmes aux financements, les problèmes de l’enfance, l’albinisme, la situation des personnes âgées et des handicapés physiques, le mariage précoce etc…
Prenant part aux journées nationales de concertation, la vice-présidente du CNT, Hadja Maïmouna Yombouno a loué les efforts consentis par le département dirigée par Madame Charlotte Daffé tout en invitant l’ensemble des acteurs en amont et en aval à s’impliquer davantage pour la concrétisation des résolutions issues de ces journées.
Bhoye Diallo