Selon nos informations, l’ex ministre des mines Moussa Magassouba serait pressenti pour occuper le poste de Directeur général dela Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG), l’une des plus importantes société minière en Guinée et dont l’Etat guinéen detient 49% des parts d’actions contre 51% pour Halco Mining, un consrtuim composé de plusieurs sociétés minières internationales.
A en croire nos sources, la volonté des autorités militaires reunies au sein du CNRD de nommer Moussa Magassouba, en remplacement de Souleymane Traoré, divise les actionnaires de la CBG, qui visiblement n’approuvent le choix porté sur l’ex ministre des mines sous le gouvernement de Dr Bernard Goumou.
Et pour cause, le fait que Moussa Magassouba soit cité dans une présumée affaire de corruption aggravée d’une valeur de 2 000 000 de dollars, soit près de 20 milliards GNF, généraient les actionnaires de la CBG qui l’ont récemment fait savoir à l’Etat guinéen lors du denier conseil d’administration de la société, apprend-t-on.
Mieux, cette affaire de présumée corruption aggravée de 2 millions de dollars impliquant l’ex ministre Moussa Magassouba et Yakouba Kourouma, actuel Conseiller Économique et Fiscal du Ministère des Mines et de la Géologie est dénoncée par la société civile à travers l’activiste Alseny Farinta Camara, qui a porté l’affaire devant la Cour de répression des infractions économiques et financières par voie de dénonciation.
Selon Alseny Farinta Camara, Moussa Magassouba et son conseil fiscal,
doivent rendre des comptes par rapport au pots-de-vin qu’ils ont sollicité auprès du Directeur Général de la Société CIMAF, Ayoub Arrad.
Déjà, le dossier est en instruction au niveau de la Crief.
De tout ce qui précéde, le président de la transition, Général Mamadi Doumbouya, réussira-t-il à convaincre les actionnaires de la CBG d’accepter la nomination de Moussa Magassouba à la tête de la société, attendons de voir.
Par ailleurs, il convient de souligner que la CBG demeure l’un des maillons essentiels du secteur minier guinéen et de la vie socioeconomiques du pays, avec une contribution de plus de 5,4 milliards de dollars au revenu de l’Etat en 2023 et près de 2.400 emplois directs créés.
Mieux, l’Etat, en sa qualité de propriétaires des infrastructures, a perçu à travers l’ANAIM, 8 870 868 US dollars en 2018, 9 587 144 USD en 2019 et 10 660 000 USD en 2020. Sans oublier que l’Etat engrange 65% des bénéfices nets taxables de la CBG, selon nos sources.
Bhoye Diallo